73e anniversaire du massacre d’Oradour sur Glane
10 juin 1944. Les alliés venaient de débarquer en Normandie.
A Oradour sur Glane, la vie s’écoulait tranquille dans ce petit bourg paisible et dynamique du limousin. En ce début d’après-midi, le temps d’abord plombé s’était levé et l’on n’avait vu arriver ces quelques 200 soldats allemands de la division «Das Reich». Ils avaient encerclé le village, et rassemblé les habitants sur le champ de foire pour un soi-disant contrôle d’identité.
Tout y était calme et serein. On y attendait juste avec impatience le retour de la paix.
642 habitants seront massacrés: les hommes fusillés et brûlés vifs sur la place, les femmes et les enfants, parqués dans l’église, intoxiqués par la fumée et brûlés vifs également.
En un instant, la sérénité va basculer dans l’horreur !
Robert Hébras, dernier survivant de la Grange, demande une transmission dans l’éducation pour ne pas oublier cette barbarie. «Pourquoi ais-je survécu et pas les autres ?» dira-t-il souvent.
L’horreur est toujours au présent sous des formes différentes: les génocides, les crimes de détraqués, le terrorisme, et bien d’autres choses encore.
Lamartine écrivait en son temps :
«Et pourquoi nous haïr et mettre entre les hommes
Ces bornes ou ces eaux qu’abhorre l’œil de Dieu,
De frontières au ciel voyons-nous quelques traces ?
Sa voûte a-t-elle un mur une borne un milieu ?
Nation mot pompeux pour dire barbarie ! …
L’égoïsme et la haine ont seuls une patrie,
La fraternité n’en a pas ! »
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Elections législatives
Le 18 juin, nous avons élu nos représentant(e)s à l’Assemblée Nationale.
Enfin une Assemblée pratiquement paritaire «homme-femme» tant attendue!
Beaucoup de critiques sur ces nouveaux venus par les vieux ténors en place depuis des décennies. Mais je comprends qu’il soit difficile pour certains de changer de mentalité, de paradigme, de conscience …
Ils et elles sont considérés comme «inexpérimentés». Peut-être, mais dans cette «mutation», ce n’est pas d’expérience dont on a besoin. Tous ces fameux «expérimentés» qui ont siégés pendant cinquante ans, qu’ont-ils fait de génial ? Apparemment, pas grand-chose puisque l’on est au bord du gouffre! L’expérience et l’intelligence ne vont pas forcément de pair. On en a eu la preuve.
Depuis 1789, les députés siègent à l’Assemblée Nationale, au Palais Bourbon. Leur principale tâche est le travail législatif, c’est-à-dire l’étude des textes de loi et ils sont également membres de commissions qui assurent un contrôle sur la politique du gouvernement. Ce n’est donc pas d’«expérimentés» dont on a besoin à l’heure actuelle mais de personnes possédant une «vraie intelligence», capables de légiférer «mieux» et «moins», disons plus «intelligemment» car, comme le disait Montaigne:
«science sans conscience n’est que ruine de l’âme»
Certains «par principe» continueront comme des ânes bâtés à s’opposer aux changements nécessaires, ne facilitant pas la résolution des problèmes. Mais, utopique, j’ose espérer toutefois que le grand public, s’étant élevé en conscience, ne les suivra pas dans la rue !
Une vraie mutation pacifique n’est-elle pas préférable
A une révolution sanglante ?