EDITO DE DÉCEMBRE 2014
25 Décembre : Noël
C’est un moment où beaucoup rêvent de revenir à la magie des fêtes et du merveilleux de l’enfance, où certains se rendent à l’église pour célébrer l’arrivée de Jésus sur terre…
Pourtant, ce n’est qu’en 354 après J-C que le Pape Libère, souhaitant mettre un terme aux débats sur la date de la naissance de Jésus, décida de la situer au 25 décembre.
Choix stratégique par excellence, ce jour était sacré depuis très longtemps.
En effet, si le solstice d’hiver était célébré le 21 décembre, le 25 était dédié au culte du Dieu Soleil, Mithra. Il était donc judicieux pour un christianisme naissant, en concurrence avec les traditions païennes, qu’il reprenne le message du départ à son compte, la date correspondant au Retour de la «lumière» qui l’emporte sur les ténèbres, et par là même à une «Renaissance».
Pourquoi des cadeaux à Noël ?Parce qu’ils sont depuis l’Antiquité.
Pour ces deux fêtes sacrées, on s’offrait de petits cadeaux «des douceurs pour une année douce» (miel, figues, lampes, poupées votives…). Au cœur de l’hiver, ils étaient une promesse d’abondance et notre cher Ovide se plaignait déjà que les gens attendaient plus de sous que de figues !!! La tradition n’a donc fait que se perpétuer, mais les offrandes alimentaires du départ, devinrent, avec le temps et l’arrivée des grands magasins, beaucoup moins alimentaires et beaucoup plus coûteuses !
Noël tel qu’il est vendu par la publicité n’a plus aucun sens.
Des témoins d’un noël vécu «autrement» jugent que les valeurs de solidarité et d’authenticité se sont évanouies dans les achats et la quête du jouet introuvable. Alors, ils trouvent d’autres formules: passer noël avec les Petits frères des pauvres, un tirage au sort contre «l’étalage de fric» (chacun ne reçoit de cadeaux que d’une seule personne), ou même plus de cadeau du tout dans un « ras le bol » des règles …
De plus en plus, beaucoup souhaiteraient se concentrer sur l’essentiel du message de noël, le partageant en famille quand cela est possible. Pouvons-nous mettre cela sur les effets de la récession ? Il semblerait que l’on observe dernièrement une régression du consumérisme … Merveilleux … C’est tant mieux !
Magnifiques fêtes de Noël à vous
Dans la Paix, la Joie et l’Harmonie des cœurs
EDITO DE NOVEMBRE 2014
1er Novembre :
Fête de tous les saints vivants ou non à ne pas confondre avec le 2 novembre qui est la fête des morts appelée parfois «Fête des âmes». Mais, au fait c’est quoi un saint ? Mon interprétation se trouve dans la rubrique des thèmes du site.
C’est au Mexique qu’il y a la plus vieille fête des morts au monde. Cette tradition prend sa source chez les Aztèques, pour lesquels mourir était un véritable honneur. La célébration dans les cimetières est surprenante, pleine de couleurs, de motifs joyeux et montre la mort sous un autre jour. Aucune peur des esprits des ancêtres qui reviennent en ce jour festoyer avec les vivants. Profusion de fleurs, de bougies, de bâtonnets d’encens car la flamme et la fumée relient la terre à l’au-delà.
On leur apporte les mets qu’ils adoraient et l’on déguste ensemble: pâtisseries, figurines en sucre, … représentant des crânes et des os qui dédramatisent la mort.
Dans nos civilisations, cela est beaucoup moins amusant et festif.
Robin Williams qui s’est suicidé il y a peu de temps écrivait: «J’ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans une vie c’est de finir sa vie tout seul … mais c’est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver c’est de finir notre vie entouré de personnes qui nous font se sentir seul …»
Et, pour revenir à la fête de nos chers disparus, je me souviens que Marc Aurèle disait :
« La mort n’est peut-être qu’un changement de place »
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Nuit du 9 au 10 novembre: Chute du mur de Berlin il y a 25 ans
Le dynamitage de ce mur de la honte sonnait le glas d’une période noire entre l’Europe de l’Est et celle de l’Ouest. Hélas, de nos jours, des milliards sont investis dans d’autres murs pour séparer les hommes et les systèmes.
On peut citer en exemples: le mur en béton et barbelés construit en 2014 pour isoler l’enclave espagnole de Melilla du territoire marocain; les clôtures de 4 km de large qui séparent les deux Corées depuis 1953; le mur de plus de 2 milliards d’euros entre l’Etat hébreu et la Cisjordanie; le mur de plus de 20 milliards de dollars entre les États-Unis et le Mexique, etc.
Un des thèmes du site : «A méditer», parle de cela.
EDITO D’OCTOBRE 2014
L’homme « augmenté » est en marche …
Nous pouvons définir le «transhumanisme» comme un nouveau mouvement culturel et intellectuel qui pousse l’usage des sciences et des technologies pour tenter d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains.
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Les penseurs de ce mouvement prédisent que les êtres humains pourraient être capables de se transformer bientôt en «post-humains» !!!
Quand on lit les déclarations d’Eric Schmidt, ex-PDG de Google de 2001 à 2011, on n’est pas vraiment surpris. Avec «Google glass» on est dans la «réalité augmentée», avec «Google car», c’est la «conduite autonome», avec «Calico» (California Life Company) l’objectif est de «tuer la mort» … Google est même allé jusqu’au séquençage de l’ADN au travers de sa filiale 23andMe, dirigée par la femme de Sergei Brin, le cofondateur. On est en pleine science fiction !
Calico a vu le jour en septembre 2013. A sa tête Arthur Levinson, l’ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies.
Même Barack Obama déclarait dernièrement :
«Nous sommes en train de construire Iron man» !!!
Annoncé non sans un certain humour, il s’agit pourtant d’un projet très sérieux baptisé TALOS (Tactical Assault Light Operator Suit) commandé par l’Armée de Terre et le Pentagone visant la création d’un «exosquelette» pour les soldats. Ces recherches concernent depuis longtemps l’usage des robots pour aider les soldats sur le champ de bataille. C’est du «transhumanisme» appliqué à la défense.
Les transhumanistes partent du fait que certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie sont inutiles et indésirables. On voit d’ailleurs qu’aujourd’hui les technologies sont de plus en plus à notre service pour lutter contre ces aspects : montres, capteurs, bracelets et même pansements communicants sont autant d’objets qui se multiplient et se démocratisent. L’humain cherche de plus en plus à s’améliorer, à se connaître, à travailler sur soi par différentes techniques pour essayer de goûter au bonheur …
Que pensez-vous de tout cela ?
Qu’en aurait dit Albert Einstein ?
N’est-on pas en train de jouer aux apprentis sorciers ?
Mais en attendant, avec les terriens actuels, finissons le mois dans les fêtes commerciales d’Halloween. Et comme je n’aime pas les sorcières, je vous ai trouvé ces jolis petits écureuils qui font la fête avec des citrouilles …
EDITO DE SEPTEMBRE 2014
Pour la plupart : fin des vacances. Période de repos en général, elle ne l’a pas été forcément pour les femmes qui doivent souvent continuer à s’occuper de leur petite famille et donc ne peuvent débrayer complètement. J’exclue bien sûr celles qui, de plus en plus, ont la chance de se faire aider par leurs compagnons de vie …
Nous sommes en septembre et la fleur d’amandier va pointer son nez …
Mais profitons de cette rentrée pour nous interroger. Qu’est-ce qui est essentiel pour nous ? Notre famille bien sûr mais, le bien-être au travail ne serait-il pas devenu plus important que le salaire actuellement ?
Un sondage démontre que, malgré la crise, les salariés recherchent désormais avant tout leur épanouissement personnel. Ils veulent être heureux au travail et le font savoir.
Un cabinet d’audit Capgemini Consulting a publié une étude dressant cinq portraits robot des Français. La plupart traversent une réelle crise de motivation qui nécessite un changement radical des méthodes de management.
Il en résulte que l’on a en gros :
24% de «désenchantés» qui vont au boulot par contrainte ou par routine; 23% de «distanciés tranquilles» qui voient leur emploi comme un gagne pain sécurisant; 19% d’«engagés» prêts à faire des sacrifices pour leur vie professionnelle; 17% d’«angoissés» déçus, méfiants, pessimistes; et 17% d’«épanouis» qui se sentent utiles à la société, vivant leur travail comme un vocation.
Il est bien évident, et cela se comprend, que le conservatisme est plus marqué dans le haut de nos vieilles pyramides car ils ont peur de perdre : leur petit confort, leurs privilèges, leur pouvoir … !
Et vous à quelle place vous situez-vous ?
J’espère que vous faites partie des «épanouis»
Ou bien … essayez de changer de catégorie
EDITO D’AOUT 2014
Ce cher mois d’Août tant attendu…
Le citoyen part s’aérer l’esprit et le corps …
Mais, au fait, la modernité n’aurait-elle pas tué le «voyage» au sens propre du terme ?
Quand le tourisme est né au XVIIIe siècle, c’était un voyage initiatique, l’expérience personnelle d’un homme de «condition», où il confrontait son «honneur», c’est-à-dire tous les principes qu’on lui avait inculqués, avec des mondes qui n’étaient pas les siens. Il découvrait alors si ceux-ci étaient bien universels, s’ils résistaient aux accidents de route, aux rencontres, aux risques du quotidien et de l’inconnu. Il y parachevait son âme et son intelligence.
Au XIXe siècle, le tourisme devint quelque chose de statutaire et aujourd’hui il n’est plus qu’une façon de «s’éclater» pour la plupart.
Certes, certains tentent de retrouver leurs racines intellectuelles, mais le monde étant connu, le perfectionnement de la personne ne passe plus forcément par le voyage.
La banalisation du monde, avec ses fêtes permanentes, nous offre la possibilité de s’étourdir, dans un désir d’être «hors de soi». Tel des moutons de panurge, on suit les destinations organisées, balisées pour le marketing touristique et les curiosités ont perdu toute saveur. Les panneaux explicatifs à côté des œuvres ont pris une importance incroyable, et tout regard spontané, vierge, devient pratiquement impossible.
Promener sa Game boy à 10 000 km de la maison, et resté branché les yeux rivés sur son smartphone pendant les vacances, c’est quoi ?
Qui se risque encore à partir sac à dos à la découverte des citoyens du monde, au gré du vent et de l’inspiration ?
Le tourisme authentique, ce jour, ne serait-il pas tout simplement dans notre quotidien ?
MAIS … SUPER VACANCES A VOUS
EDITO DE JUILLET 2014
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Youpi !!! L’été est là et c’est pour la plupart d’entre nous la période des vacances.
Pour vous amuser, et pour changer des grenouilles que j’affectionne particulièrement, j’ai empreinté à « Lutin Bazar » ce joli dessin humoristique.
Je devrais théoriquement vous parler de sujets légers et sympas, mais j’ai découvert que l’impôt sur le revenu fêtait son « centième anniversaire » !!!
En effet, dès 1869, Gambetta avait inscrit le principe de l’impôt sur le revenu. Repris en 1899, il fut finalement voté après bien des péripéties dans la Loi du 15 juillet 1914, et voilà maintenant un siècle qu’il sévit dans les portefeuilles et petites économies des Français.
Proposé dès 1907 par Joseph Caillaux afin de contribuer au financement des besoins de la collectivité, il dû utiliser l’argument d’« impôt patriotique », pour aider le pays à mieux mener la guerre face à l’Allemagne. Plafonné à 15%, c’était au départ un impôt progressif sur l’ensemble des revenus destiné à remplacer celles qu’on appelait «les quatre vieilles» (contributions directes : foncière, mobilière, patente et portes et fenêtres).
Si à l’époque il ne concernait qu’une faible portion de la population, explique « La Croix », aujourd’hui toujours plus de contribuables sont assujettis à cette taxe puisque plus de 50% des foyers sont désormais imposables.
Il a survécu hélas, à deux guerres mondiales mais, c’est un « mal aimé ». Il divise toujours car malgré les années passées, les Français ne l’apprécient toujours pas.
Bon, puisque nous sommes en période de vacances … oublions tout cela et faisons une pause …
EDITO DE JUIN 2014
Un grand pas en avant …
À la Révolution, les femmes étant considérées comme « citoyens passifs » et malgré l’appel de Condorcet, elles furent exclues du droit de vote.
Exclusion maintenue par la Constitution de 1791. Le code civil de 1804 leur donnait certes des droits civils mais leur refusait la citoyenneté politique.
Tout juste 60 ans, le 21 Avril 1944, le gouvernement provisoire du Général De Gaulle promulguait une ordonnance qui stipulait dans son article 17 que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».
Et, pour la première fois, le 29 avril 1945, elles allaient pouvoir voter et être élues, permettant à la France de rattraper son retard.
En effet, les premières à voter furent les habitantes de l’Etat américain du Wyoming en 1869, suivies des Néo-Zélandaises (1893), des Australiennes (1902), des Finlandaises (1906) et des Norvégiennes (1913).
Un petit clin d’œil à notre cher Emile Zola qui disait :
« Emanciper la femme, c’est excellent,
mais il faudrait avant tout lui enseigner l’usage de la liberté ».
Maya Surduts estime que « la place des femmes dans la vie politique française est loin d’être réglée. La misogynie à la française est subtile, à tel point qu’aucune étude n’a jamais permis d’expliquer pourquoi la France, le pays du roman courtois, reste à la traîne de ses voisins » !!!
Devant certaines situations actuelles, on est en droit de se poser certaines questions, car, malgré leurs droits acquis, les femmes ont-elles réellement le désir d’être actrices de leurs vies sans être mantes religieuses, décideuses sans être dominatrices, être de vraies femmes féminines libres et épanouies … ? Si vous avez la réponse, cela m’intéresserait beaucoup …
Après tout, une partie de la réponse est peut-être avec Victor Hugo qui écrivait :
« Trop souvent, l’histoire des faiblesses des femmes
est aussi l’histoire des lâchetés des hommes »
et avec Mirabeau qui disait :
« C’est nous qui faisons des femmes ce qu’elles valent
et voilà pourquoi elles ne valent rien » !!!
EDITO DE MAI 2014
Je ne reviendrais pas sur l’origine de la fête du 1er mai ainsi que sur celle de la fête des mères. Il vous suffira d’aller voir mon EDITO de MAI 2011 pour les connaître.
Mais pour ne pas échapper à la tradition :
ce brin de muguet pour vous
souhaiter tout le bonheur du monde.
Mais en fait c’est quoi le bonheur ?
Les définitions en sont multiples. Il est propre à chacun.
Pour certains et certaines, ce sera une belle famille avec de beaux enfants, une belle maison, une belle voiture, plein d’argent, la réussite sociale …
Pour d’autres qui ne sont pas en bonne santé, ce serait la fin de leur maladie …
Pour d’autres encore, et je dirais malheureusement pour beaucoup trop, ce serait la fin d’une horrible solitude, cette maladie de notre temps qui tue plus que tout autre chose.
En effet, on peut « crever » de solitude, même au milieu d’une famille, même avec des amis autour, et cela est bien difficile à comprendre pour celui qui ne l’a vécu !!! Oui on peut être seul au milieu d’une foule. On peut se retrouver isolé lorsque l’on est incompris de ses proches, lorsqu’un fossé s’est creusé au cours du temps avec les personnes que l’on aime.
La France figure parmi les pays d’Europe dans lesquels on met le plus fin à ses jours. Pour quelles raisons ?
Les chiffres font froid dans le dos : 27 personnes se suicident chaque jour en France et 700 tentent de le faire. Comment expliquer ces 10 000 suicides annuels ???
Le Royaume-Uni s’était penché sur la question dès les années 50 et ce n’est donc pas un hasard si ce pays se distingue par l’un des taux de suicide les plus bas de l’Union Européenne : 6,4 pour 100 000 habitants par rapport au 14,7 de la France.
La soit disant « crise » a-t-elle changé la donne ??? On n’en sait rien … Mais, ce qui est évident, ainsi que je l’écrivais un peu plus haut, c’est que par contre cette maudite « solitude » n’est pas étrangère à ce mal du siècle …
EDITO D’AVRIL 2014
Un poète écrivait : «Mars qui rit au milieu des averses prépare en secret le printemps» …
Eh bien nous sommes au printemps mais la grenouille s’est plutôt réfugiée sous un parasol depuis quelques temps tout au moins dans la région méditerranéenne !!!
Dimanche 20 Avril :
C’est la Fête de «Pâques» fête de la «Renaissance», d’un «nouveau départ», d’une «nouvelle vie» pour tous les chrétiens en souvenir de la «Résurrection de Jésus».
Cette année, les Juifs fêteront «Pessah», en souvenir de la sortie d’Egypte et de la naissance du peuple Juif en même temps, ce qui n’est pas habituel car les calendriers sont différents.
Mais pour en savoir plus, il vous suffit de vous rendre sur mon Edito d’Avril 2011.
Et, puisque c’est le printemps, semons des fleurs pour les abeilles.
Nos butineuses et nos butineurs ont besoin de disposer en permanence d’un solide garde-manger nous dit Marc Mennessier dans sa rubrique jardin. Pour cela il préconise de planter des mélanges de fleurs des champs «spécial pollinisateurs» ou bien de laisser pousser quelques herbes sauvages. Et, «Dans la glycine en fleurs, telle un océan aux vagues mauve clair, un vrombissement continu perturbera le silence de la campagne endormie sous ce chaud soleil d’avril». N’oublions pas toutefois que «sur les 865 espèces d’abeilles et de bourdons sauvages recensées en France, un grand nombre sont menacées de disparition. Les insecticides utilisés sans discernement, la destruction des habitats, la baisse de la biodiversité végétale liée à l’expansion des monocultures, rendent ces précieux auxiliaires particulièrement vulnérables».
« Nous ne pouvons pas faire de grandes choses.
Seulement des petites choses avec un grand Amour » disait Mère Térésa
Et : « Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c’est malhonnête » disait Gandhi
« Alors si vous en avez la possibilité, vous voyez ce qu’il vous reste à faire » ajouterais-je …
EDITO DE MARS 2014
Anniversaire : le Web a 25 ans.
Le 12 Mars 1989, le père du Web, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee fait circuler sa « proposition de gestion de l’information » au sein de l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire (CERN). Il pose ainsi les fondements de l’internet mondial. Les codes informatiques sont rendus publics l’année suivante, parallèlement à un premier navigateur baptisé «World Wide Web».
Selon un sondage de TNS Sofres pour l’INRIA, 34% des Français estiment que le numérique et Internet sont «indispensables» à leur vies, deux fois plus qu’en 2011. Mais ils sont aussi plus nombreux que jamais à en craindre les effets. Ils ont généralement moins de 35 ans, sont de classes sociales supérieures et appartiennent à des foyers avec enfants.
A l’autre extrême, TNS Sofres dénombre 20% de «déconnectés» qui ne voient ou ne comprennent pas les innovations numériques, 17% de « distants » qui estiment qu’il s’agit plutôt de gadgets, et enfin, 29% d’«usagers» pour qui le numérique a changé beaucoup de choses dans la vie, mais qui affirment pouvoir s’en passer.
En chiffres : 2,7 milliards d’utilisateurs tous les jours sur la « Toile », près de 920 millions de sites, dont un peu plus de 100 millions d’actifs, plus de 260 millions de noms de domaine (adresse internet), et en 2013, près de 27 milliards d’euros dépensé en ligne par les Français.
Aujourd’hui le géant américain emploie quelque 55 000 salariés dans le monde et dégage un chiffre d’affaires estimé à plus de 50 milliards de dollars pour l’année 2012.
Google n’est pas qu’un simple moteur de recherche, c’est aussi de très nombreux services gratuits, mais avec une contrepartie dont il vaut mieux être conscient. Nos données personnelles sont enregistrées et exploitées. En acceptant les conditions d’utilisation, nous donnons le droit à Google de tracer et d’utiliser tout ce que nous faisons sur la Toile (sites visités, produits achetés, lieux où nous nous rendons …). Tout est compilé et analysé pour créer une sorte de carte d’identité très précise de chacun de nous, fort intéressante pour les marques désireuses de cibler leurs publicités.
OK il y a du bon et du mauvais sur la « Toile »
OK il faut donc absolument faire preuve de « discernement »
OK je donne des contreparties mais pourrais-je m’en passer ?
Non je l’avoue humblement
Je n’aurai alors pas le plaisir aujourd’hui d’échanger avec vous …
EDITO DE FÉVRIER 2014
Dans mon Edito d’Octobre, j’avais évoqué les nouveaux métiers en devenir. Mais, comment s’organisera une journée de travail en 2054 ?
Pour Jacques Froissant, fondateur du Cabinet de recrutement Altaïde : «A la vitesse où la technologie accélère nos vies, il est légitime de penser que le travail aussi devra s’adapter».
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Nous vivrons probablement au-delà de 100ans. Nous travaillerons donc plus longtemps mais sur des périodes plus courtes, et par là même, le concept de « retraite » qui était synonyme de « retrait de la vie sociale » sera tombé en désuétude.
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Pour les métiers manuels, des «robots», des ordinateurs ou même des «avatars» devraient nous soulager des tâches pénibles, reproduisant exactement les mêmes gestes qu’un humain.
Pour la plupart, nous ne nous «rendrons» plus sur un lieu de travail. Celui-ci se fera à domicile, dans des espaces de «co-working», dans les transport, dans les lieux de restauration, dans des parcs … comme l’écrit Philippe Durance, Chercheur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM).
«Alterner» les métiers sera devenu la norme, selon Maryse Dumas, avec des droits nouveaux «attachés à chaque personne».
Et, cerise sur le gâteau, les «chefs» n’existeront plus. La parole des salariés « sera systématiquement prise en compte », les représentants du personnel ayant «été intégrés dans la structures de gouvernance des entreprises» selon Christian Leroy, représentant du Medef dans le Nord-Pas-de-Calais.
Pour beaucoup, cela est difficile à imaginer, mais pour les jeunes générations, ils ont déjà tout compris et c’est un «nouveau monde» plus humain qu’ils nous préparent.
Je vous invite donc pour cette année a être :
OPTIMISTE ENTHOUSIASTE JOYEUX
EDITO DE JANVIER 2014
Je laisse à ces petites souris le soin de vous souhaiter la meilleure année qui soit de votre vie. J’aime ces mois de janvier où tout espoir est permis dans une certaine inconscience peut-être me direz vous.
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Certes, nous sommes dans une morosité totale. L’ouest de la France vit au rythme des tempêtes, les guerres et les massacres sont toujours d’actualité, les famines perdurent … et pourtant, une citation de Gabriel Garcia Marquez vient de m’interpeller :
« Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de gravir la pente ».
Bien sûr, il est plus facile de philosopher là-dessus lorsque l’on a le ventre plein, un toit sur la tête, quelques fripes sur soi … Je vais me faire tirer dessus par les sans abris, ceux qui pointent aux restos du cœur, ceux qui n’ont plus rien à part leurs yeux pour pleurer …
Et pourtant, j’en connais autour de moi qui, bien qu’ils soient dans ces situations désespérées, comprennent pourtant le sens de cette maxime.
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Leur courage : impensable. Ils ont une résilience qui force l’admiration, ils tapent du pied au fond du puits pour remonter à la surface sans faiblir …
Ils ne tentent même pas d’accéder au sommet de la montagne, ils essaient juste de gravir la pente en serrant les dents chaque jour !!!
Leur petit bonheur à eux: Rester debout au milieu de la tourmente, en pleine dignité.
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Et vous, qui me lisez en cet instant, comment allez vous gravir votre pente cette année ? Quel sera votre cheminement ? Vos joies ? Vos avancées ?
Comme il est écrit sur la photo ci-contre :
« Une seule Terre. Un seul Peuple : les Terriens »
Alors
« Que vos rêves deviennent réalité »
« Que vos actions servent à l’humanité »
Que 2014 soit pour vous une année magnifique
pleine de rebondissements et d’amour
dans un bonheur serein et harmonieux