Editos 2011

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Noël … Je n’épiloguerais pas puisque je l’ai déjà fait dans mon Edito de l’An dernier. Faites défiler la page un peu plus bas et vous l’aurez.Je ne reviendrai donc pas sur cette fête de la « Lumière » qui devrait être celle du partage, de l’Amour inconditionnel en un mot.

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Et pourtant … quand nous voyons que « de très méchantes bestioles » viennent de naître dans l’équipe du Professeur Ron Fouchier, on peut se demander si l’on ne joue pas avec le feu et si dans un proche avenir nous n’aurons pas grâce à ces virus, échappés par malchance, négligence ou malveillance, plus de noël du tout, les terriens ayant disparu de la planète ! Rappelons-nous le virus H1N1, vraisemblablement échappé d’un laboratoire en 1977 …

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La presse et la communauté scientifique américaines ont commencé à s’émouvoir étant donné la dangerosité potentielle de ces recherches. Y a-t-il vraiment de quoi être fier ? Comment peut-on comprendre que des chercheurs, dont la motivation première devrait être d’oeuvrer au bien de l’humanité, inventent une telle menace alors qu’il y en a déjà tant ? Les motivations sont probablement à chercher du côté du besoin désespéré de notoriété. De plus cela permet de décrocher des contrats, en particulier avec l’industrie pharmaceutique, les industries de l’armement ou même l’armée … La conservation de ce virus, même dans un laboratoire « sécurisé » fait courir un risque inadmissible à l’humanité. Richard Ebright, biologiste moléculaire à l’Université Rutgers déclare ainsi que « ce travail n’aurait jamais du être fait ». Loin d’enterrer leurs recherches, les scientifiques veulent les publier, offrant ainsi au monde entier l’arme de destruction massive pour le moment enfermée dans leurs laboratoires.

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C’était un homme de combat, écrivain à l’humour fin et corrosif qui s’était retrouvé à la tête de l’État avec un simple diplôme de technicien en poche ! Il fut la conscience morale de l’Europe post communiste.

Un visage bon, illuminant un regard clair et désarmant, un petit sourire presque narquois, l’ironie délicieuse et très efficace. Ce fut un humaniste, une espèce en voie de disparition malheureusement.  Icône de l’opposition tchécoslovaque, il fut « propulsé » à la tête de l’État par la « Révolution de velours ». Fidèle toute sa vie à ses idéaux, cet homme libre et intègre contribua à assurer le succès de la transition après avoir été emprisonné de multiples fois pour s’élever contre le règne de la peur, du mensonge et de la corruption.

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Comme chaque année : la fête de la Toussaint réunit pour la plupart les familles au cimetière … Les chrysanthèmes apportent leurs notes de couleurs chatoyantes sur les tombes qui paraissent un peu moins tristes que d’habitude.

Et pourquoi pas en mettre dans nos maisons ? Moi j’adore ces fleurs

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Né le 15 Mai 2011 à Madrid en Espagne, ce mouvement a réussi en six mois à faire entendre sa voix. Des Jeunes , souvent diplômés sans emplois, des moins jeunes … réclament la dignité de l’être humain. C’est le bon sens qui parle, ils veulent agir et se prendre en main. Magnifique … Déçus des systèmes politiques, économiques actuels, ils refusent la corruption qui sévit partout dans le monde.

En France ? Bien triste constat … C’est chacun dans son coin … Impossible de fédérer … Mais il est bien possible qu’ils se retrouvent en septembre 2012 les déçus de ce monde présent … Pour l’instant laissons les rêver à l’élection prochaine !

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Steve Jobs nous a quitté …

Sa disparition a donné lieu à une vague d’hommages sans précédents. Elève médiocre au regard des standards de la « méritocratie » française, il séchait ses cours de la Fac pour suivre des cours en auditeur libre, assister à des cours de calligraphie … Dans le garage de ses parents, il va créer une petite entreprise.

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Loin des pantouflards de certaines Grandes Ecoles, Steve Jobs, un pur entrepreneur, fabriquera le premier micro-ordinateur du marché en 1976 et participera à toutes les nouvelles avancées informatiques jusqu’au smartphone en 2007 et la fameuse tablette en 2010.

Saluons sa mémoire à ce « Créatif culturel » hors pair et disons lui un grand merci pour tous ces « joujoux » qui nous font paniquer dès qu’ils sont en panne !!!

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Sauvons les banques à la condition qu’elles soient transformées en Banques Coopératives d’Intérêt Collectif (SCIC) en France ou en « Entreprises sociales » dans d’autres pays du monde.

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Bien reposé(e)s après cette période de vacances ? Pour ma part je n’en ai pas pris mais j’ai flâné un peu tout de même … Cool !

Il va falloir reprendre le « collier » et faire des efforts … comme ce pauvre petit insecte à droite.

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Nous allons bientôt fêter les 40 ans de Médecins sans frontières (MSF). Cette organisation est devenue l’une des plus grandes organisations humanitaires médicales au monde, mais elle assure être restée fidèle à l’esprit de révolte et d’indépendance qui a présidé à sa création. La Présidente Marie-Pierre Allié expliquait dernièrement à l’AFP : « notre autonomie financière, grâce à nos millions de donateurs, nous permet de rester indépendant des pouvoirs ».

Décembre 1971, un groupe de médecins horrifiés par la guerre du Biafra bouleverse l’aide humanitaire en se lançant dans le volontariat médical organisé pour « secourir des victimes de conflits, de catastrophes naturelles et d’épidémies » en toute neutralité. MSF est né. Depuis ses premiers camps de réfugiés en Thaïlande en 1975 et sa première mission de guerre au Liban en 1976, MSF professionnalise ses actions de secours, sur le plan médical, chirurgical, logistique.

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Prix Nobel de la Paix en 1999, cette croissance ne sera pas démentie par le départ de MSF de Bernard Kouchner, un de ses fondateurs très critiqué pour la dimension médiatique donnée à l’opération « Un bateau pour le Vietnam » en 1979. Entre 1978 et 1982, on est passé de 3 à 11 millions de réfugiés dans le monde. « Il fallait organiser l’assistance, la fourniture en eau, en vivres, les soins médicaux, dans plusieurs pays à la fois », explique Rony Brauman, Président de MSF de 1982 à 1994.

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Parallèlement, les « French doctors » s’illustrent par leurs coups de gueule » contre les manipulations et dérives de l’humanitaire : dénonciation du détournement de l’aide en Ethiopie, du génocide au Rwanda, des bombardements de civils en Tchétchénie, appel à l’arrêt des fonds pour le tsunami … Depuis 40 ans, le défi reste le même : négocier un espace de travail pour aider les populations en gardant ses distances avec le pouvoir politique et les armées.

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Aujourd’hui, l’association s’inquiète de la crise économique qui « menace le financement du Fonds mondial (de lutte contre le sida) et donc les populations les plus fragiles » souligne la Présidente de MSF France. Or, le combat n’est pas fini. L’ONG doit aussi s’adapter aux nouveaux défits : catastrophes écologiques, urbanisation massive, vieillissement … « Nous allons devoir répondre à l’avenir à une hausse des risques environnementaux » comme l’accident nucléaire de Fukushima ou la récente vague d’intoxication au plomb au Nigéria, fait valoir Marie-Pierre Allié.

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C’est l’été. Qu’allez-vous faire de ce temps de vacances ? Allez-vous le tuer ? l’utiliser ? le « glander » comme les jeunes le disent ? Allez-vous vous en servir pour vous rapprocher du sacré ?

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Thérèse Basse, Association ZINGHA sur Marseille, organise chaque année « Les Rencontres du Sacré » à l’Hôpital Caroline sur l’île du Frioul.

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En nous présentant ces Rencontres, elle nous dit : « Ce lieu a une identité forte et unique. Son héritage, sa localisation et sa vocation nouvelle représentent un lien propice au renouvellement de la rencontre avec l’Homme et sa quête identitaire. Son héritage sanitaire laisse sur les lieux, la trace du passage de voyageurs naviguant entre les rives de la mort, dans l’espoir de trouver le chemin de la vie. »

Pourquoi le sacré ? Cette quête souvent inavouée … recherche intemporelle … interculturelle … Le sacré a certainement sa place dans la Cité. Il transcende les notions d’éthique, de solidarité, d’humilité … « Il élève la conscience à la responsabilité de l’Homme envers la société ». Mais il ne doit pas être un refuge, une bouée de sauvetage dans un monde en désarroi existentiel, un puits où l’on se réfugie pour ne plus penser …

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La culture d’une société renferme donc cette notion du sacré. C’est un de ses constituants principal. Ce qui a de l’importance aux yeux d’un individu, d’un groupe, on en parle comme « quelque chose de sacré ».

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14 Juillet 1789, c’est la Prise de la Bastille par le peuple de Paris et le 14 Juillet 1790, lors de la « Fête de la Fédération », appelée « Fête de l’Union et de la réconciliation », un défilé, au Champ de Mars à Paris, rassemblera des milliers de « fédérés », députés et délégués venus de toute la France qui fêteront les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes pour en arriver là.

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Il faudra attendre le 14 Juillet 1880, pour que la 3ème République lui donne le caractère d’une Fête Nationale. Napoléon III a perdu contre la Prusse, ainsi que l’Alsace et la Lorraine, et c’est un véritable traumatisme pour la nation. On va donc remettre aux militaires de nouveaux drapeaux et étendards pour remplacer ceux de 1870. Il s’avère impératif de valoriser l’armée comme protectrice de la Nation et de la République et nécessaire de créer un « imaginaire républicain commun » pour souder le régime. « La Marseillaise » devient l’hymne national.

Jusqu’en 1914, le défilé militaire se déroule à l’hippodrome de Longchamp, et non plus au Champ-de-Mars où s’est déroulée la Fête de la Fédération en 1790. L’évènement se nomme alors la « Revue de Longchamp ». Le Président du Conseil des ministres est présent, tout comme celui de la Chambre et du Sénat. La fête est militaire, républicaine et anticléricale. Feux d’artifices, orchestres, bals sont organisés.

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Aux lendemains de la Grande Guerre, le défilé militaire s’installera sur les Champs-Elysées. Les maréchaux vainqueurs – Joffre, Foch et Pétain – remonteront l’avenue, accompagnés des soldats. C’est à partir de 1921 que le défilé cessera de traverser l’Arc de Triomphe. Le tombe du soldat inconnu sera placée sous le monument.

En 1945, le défilé militaire se déroulera Place de la Bastille. Valéry Giscard d’Estaing hésitera tout au long de son mandat entre la Place de la République, l’Ecole Militaire et les Champs-Elysées. C’est François Mitterrand, en 1981, qui instaurera définitivement cette tradition aux Champs-Elysées.

En 1958, le Général de Gaulle, voulant affirmer son identité et son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, profitera du défilé militaire du 14 juillet, pour l’ouvrir aux autres pays.

En 1994, les soldats de l’Eurocorps, descendront les Champs-Elysées, et dix ans plus tard, en 2004, pour le centenaire de l’Entente cordiale, ce sera au tour de la patrouille aérienne de la Royal Air Force, des Grenadier Guards et du Royal Horse Artillery, d’être invités à défiler. L’année suivante, en 2005, deux unités brésiliennes participeront pour « l’année du Brésil en France ». Et en 2007, pour la commémoration des 50 ans de signature du Traité de Rome, défilera un détachement militaire de chacun des vingt-sept pays de l’Union européenne. En 2015, c’est l’armée mexicaine qui défilera aux côtés des troupes françaises.

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Bakchich a tenté d’en évaluer le coût chaque année. Il reste secret et impossible à obtenir. Au prix du baril de pétrole actuel … et du reste … on n’ose même plus annoncer de chiffres !!! En ces temps difficiles pour le panier de la ménagère, ne pourrait-on en amoindrir les dépenses ? Les autres pays d’Europe, crise économique oblige, ont fortement réduit le nombre des militaires et pour l’Europe du Nord, les fêtes sont simples et il n’y a pas de défilés. Certes il est agréable de voir ces mélanges de couleurs de peaux dans les régiments prouvant qu’une « fraternité » est possible … mais ?

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Un pays est fait de traditions, de rites, de cérémonies … qui lui donnent le sentiment d’exister collectivement. Toutefois, ce défilé représente-t-il encore comme en 1790 une « Célébration de l’Union et de la réconciliation » entre les citoyens du pays ? Permettez-moi d’en douter … Je vous laisse y réfléchir et y répondre …

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Ce mois-ci la folie … un peu comme d’habitude !   Plusieurs rencontres et réunions très intéressantes. Entre autres :

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* Venue à Marseile le 19 juin du diplomate égyptien Amr Mahmoud Moussa, candidat à la Présidence de l’Egypte, à l’UFM. Une démocratie est à mettre en place, mais ce sera peut-être plus facile à partir de rien de construire du neuf plutôt que de réformer ce qui est obsolète …

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* Première Rencontre Méditerranéenne sur la Traite des Etres Humains le 17 juin : « Le Nouvel Esclavage Moderne » !!! On n’en a pas toujours conscience ou bien souvent on préfère ne pas le voir (Voir Rubrique : le Nouvel Esclavage Moderne).

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* Un film argentin de Didier Zyserman en collaboration avec Jérémie Reichenbach « Nosotros del Bauen » au Point Bascule le 22 juin. Une magnifique prise de conscience du peuple argentin qui se met debout sans aucun assistanat dans le but de reprendre une « dignité humaine »  Bravo !!!  (Rubrique « Produire de la richesse autrement »).

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* Mobilisation des « Indignés » français en juin sur la région PACA. Le 19 mai démarre le premier mouvement français sur Lyon. Coïncidence ? Hasard ? Suite logique ? On pense immédiatement à Stéphane Hessel et son « Indignez-vous ! ». 39 villes de France sont mobilisées actuellement mais rien dans les médias car il faut étouffer dans l’oeuf ce qui représente un danger pour le pouvoir politique en place (Rubrique : « Rassemblement des Indignés » ).

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* Colloque International Anna Lindh le 30 juin en vue d’améliorer le respect mutuel entre les cultures de part et d’autre de la Méditerranée. Quelle est la part des femmes dans cette mutation des consciences ?  (Colloque du jeudi 30 juin de 13h à 18h au CRDP, 31 Bld d’Athènes, Marseille).

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C’est le 20 Juin 1889, pour le centenaire de la Révolution Française à Paris, qu’il est décidé de faire du 1er Mai un jour de lutte à travers le monde avec, pour objectif, la journée de 8 heures en mémoire du mouvement revendicatif du 1er Mai 1886 de Chicago lancé par les Syndicats américains. Dès 1890, les manifestants utilisent un « Triangle rouge » pour symboliser la triple revendication (8h de travail – 8h de sommeil – 8h de loisirs).  La fleur d’églantine va remplacer le triangle et en 1907, c’est le brin de muguet, symbole du printemps, qui prendra sa place au côté d’un ruban rouge. Le 24 Avril 1941, le gouvernement de Vichy désignera ce jour comme « chômé » et « Fête du Travail et de la Concorde sociale » espérant rallier les ouvriers à sa cause (Rien pour rien comme d’habitude) !!! En Avril 1947, ce jour devient « férié et payé », mais pas pour autant une fête légale …

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L’origine remonte au Moyen-âge. Appelé aussi « lys des vallées », le muguet est originaire du Japon. Il symbolise le printemps et les Celtes lui accordaient des vertus « Porte-bonheur ». C’est pourquoi, le 1er Mai 1561, Charles IX, en ayant reçu un brin, décida d’en offrir chaque année aux dames de la Cour. La tradition était née …

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Premières traces dans la Grèce Antique lors des cérémonies printanières en l’honneur de Rhéa, Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus. Au XVe siècle, les anglais instaurent le « Mothering Sunday » et en 1908, les États-Unis développent la Fête des Mères moderne en instituant le « Mother’s Day » en souvenir de la mère de l’institutrice Anna Jarvis. En 1918, la ville de Lyon célèbrera la « Journée des Mères » en hommage à celles qui ont perdu leurs fils et leurs maris pendant la première guerre mondiale, et ainsi de suite… (Texte sur la Fête des mères, colonne de droite : thèmes).

Image empreintée au Blog de Grapho sur Google

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Pâques : c’est la « Résurrection de Jésus », la grande fête fondatrice de l’église chrétienne, car sans elle cette religion n’existerait pas …

Pessah (Pâques) : c’est la  Fête en souvenir de la sortie d’Egypte et de la naissance du peuple Juif, célébrée pratiquement en même temps …

Ces deux religions fêtent la « Lumière » mais chacune doit, pour exister, se distinguer de l’autre par des traditions, des doctrines et des dogmes humains différents.

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Dans la « Foi », tout concourt à la « Fraternité Universelle ». Seule la « Croyance » divise car le « Pouvoir » ne peut s’assoir et perdurer que sur les « différences », la peur de l’autre et l’affirmation de sa propre « vérité ».

Si nous étions dans la clairvoyance de la « Foi », nous pourrions bâtir ensemble un monde de Paix, de Fraternité et d’Amour. Malheureusement, beaucoup de Colloques interreligieux, de Groupes de réflexions, n’évoquent pas le fondamental de leurs points communs mais surtout leurs points de divisions. « Il est très important de se dissocier de l’autre » me disent-ils « car sinon nous n’aurions plus de raison d’être » !!!

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Dans ce « réveil des consciences », l’Homme sort du « Coma ». C’est la vraie « Résurrection » attendue et c’est pourquoi l’humain quitte tout doucement le « Religieux » pour aller vers l’universalité du « Spirituel ». Une perte énorme de « brebis » qui partent vers diverses « gnoses » en semant un vent de panique chez les pauvres « bergers » …

« Les citoyens syriens, de toutes ethnies et confessions, et désireux de liberté, ont mis leurs manifestations du vendredi 22 avril sous le signe du « Vendredi saint : al-joum’a al azima ». Ils espèrent que la « Résurrection : al-qiama » de Jésus présagent la renaissance de leurs pays à la dignité et la liberté. » … (Extrait des Voeux pour les Pâques de Khaled Roumo, Auteur et poète).

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Les médias n’aident malheureusement pas souvent à la compréhension de ce changement. Que d’erreurs on peut lire et entendre !

On voit par exemple que Charlène Wittstock s’est « convertie » au catholicisme alors qu’elle était protestante et donc déjà chrétienne !!! Il faut d’urgence rappeler que l’on ne se convertit pas ni à une église, ni à une religion.

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On ne se convertit qu’à la « Lumière », ce que l’on peut appeler de toute sorte de noms (Dieu, Allah, Yahvé, et d’autres encore …). La « Conversion » est une « Rencontre » avec l’inexplicable, l’indéfinissable pour notre cerveau humain, ce que certains appellent l’« Au-delà » … On ne fait qu’« adhérer » à une doctrine, une église, une religion, souvent en fonction de sa culture, de son environnement, de sa famille … Je citerai également tous les « faux débats » sur la « Laïcité » entretenus par ces mêmes médias, sur directive des politiques. Heureusement que parmi eux, mais ils sont peu nombreux, certains au milieu de ce « chaos » tentent courageusement d’apporter un éclairage en toute indépendance.

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Bonnes Fêtes à toutes et tous, croyants ou non croyants, je vous souhaite le discernement au sein des ces amalgames entre le « vrai » et le « faux », pour que règnent en vos cœurs :

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« Indignez-vous » comme le dit si bien Stéphane Hessel, et j’ajouterai … surtout au lieu de vous résigner …  « Réagissez ».

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Stéphane Hessel, ce grand résistant, pense que « le motif de base de la Résistance, c’est l’indignation ». Mais, est-on encore capable aujourd’hui de s’indigner et de réagir devant l’écart grandissant entre les riches et les pauvres, devant la façon dont certains politiques traitent le peuple avec mépris (Casse-toi pauvre con!), les sans papiers, les immigrés, les sans défense en un mot …

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Certains médias assujettis au pouvoir en place ne pensent qu’à prêcher la consommation. Il faut dépenser, c’est la « course au toujours plus » pour que l’économie soit relancée ! On est dans le « bling bling » jusqu’au cou. La compétition fait rage sur le marché du travail, dans la course au pouvoir, dans les classes sociales … La dictature des marchés financiers s’effectue dans la plus grande légalité et certaines banques engrangent des bénéfices monstrueux sans que personne ne trouve vraiment à redire ! La pub sur internet: devenez « trader » … c’est le top du top aujourd’hui … Pauvre Europe … Pauvre occident qui nage dans la démagogie complète !

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La Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Yémen, … bannissant leurs peurs, dans l’énergie du désespoir, et au détriment de leurs vies, ont osé crier : « Dégage ! » à ces dictateurs, ces tyrans, ces despotes, que nos propres politiques ont couverts pendant des années. Ben Ali, Moubarak, ont dégagé, Kadhafi demain peut-être, mais combien d’autres devraient le faire en Europe, en France, dans le monde …

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Deux dates: la Chandeleur (2 février)  et la Saint Valentin(14 février).

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La Chandeleur, serait une fête venue d’Orient qui était célébrée à Jérusalem dans les années 386. Elle portait le nom de « Ypapanti », ce qui signifie rencontre en grec. Elle faisait référence au saint vieillard Siméon et à Anne la prophétesse, venus à la rencontre de Jésus et de sa mère au Temple. Ce n’est qu’au 18e Siècle en France qu’elle sera appelée officiellement la « Présentation de Jésus au Temple ». Le nom  populaire de cette fête a une origine latine et païenne: la fête des chandelles. La coutume consistait à allumer des cierges à minuit en symbole de purification.

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Au Ve siècle, c’est le pape Gélase 1er qui institua cette fête. On raconte même qu’il faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome. Les torches ont été remplacées par des chandelles bénites dont la lueur doit éloigner le Mal et qui rappellent Jésus « Lumière du monde ». C’est aussi à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l’année à venir. On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid. La purification est donc aussi celle de la sortie de la « ténèbre hivernale ».

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La Saint Valentin, aurait, commencé à Rome quelques siècles avant notre ère. Chaque 15 février, les Romains fêtaient les « Lupercales », en l’honneur du dieu Faunus, ou pour certains du dieu Pan. Ce dernier, descendant de Saturne était une divinité protectrice des troupeaux et de leur fécondité. Il les protégeait de la voracité des loups, d’où son surnom de « Lupercus » (lupus signifiant « loup » en latin).

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Saint Valentin, lui, était un moine, Valentin de Terni, qui vécut à Rome au cours du 3e Siècle de notre ère. Cet homme de foi était réputé pour marier des couples et il venait souvent en aide aux chrétiens persécutés. Emprisonné avec son père par l’Empereur Claude II le Gothique, il rendit la vue à la fille de son geôlier. Claude II furieux de cela le fit rouer de coups puis décapiter.

En 494-96, le pape Gélase 1er, voulant christianiser la fête païenne des Lupercales du 15 février, il lui substitua la fête de la Saint Valentin le 14 février (date du décès de Valentin). La légende raconte également qu’avant son arrestation, Valentin, en opposition avec la loi romaine, bénissait en secret les jeunes fiancés. Certains historiens ont dit que ce n’est qu’au Moyen-âge que cette fête est née …  Peu importe d’ailleurs, cette fête n’est donc pas une invention moderne, mais la Société en a profité pour en faire une fête commerciale.

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En ce tout début d’année, je vous souhaite :

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1 an d’amour,  52  semaines de santé,  365 jours de bonheur sans limites,   8 760 heures de joie,  525 600 minutes de réussite,  31 536 000 secondes de prospérité.

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De plus, il nous faut d’urgence :

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* De « vrais » « Thinks Tanks« , nouveaux groupes de réflexions où les autodidactes ont enfin leur mot à dire face aux « crétins diplômés » en délire. A noter cependant qu’il y a aussi des crétins parmi les non diplômés et que certains diplômés ne sont pas forcément crétins, ceux qui par chance ont échappé au formatage de notre chère école !

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* De la « vraie info » et non pas de l’  « intox » dans les médias comme nous le vivons actuellement. La « peur » et la « division » ont toujours servi le politique qui veut manipuler les esprits pour occulter les vrais problèmes et ainsi accéder à ce pouvoir tant convoité !

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* En fait, dans absolument tout, on veut plus de « vrai » et moins de « faux », une véritable participation démocratique dans le pays, l’application des Droits de l’Homme, en un mot, que soit à nouveau appliqué le principe de : « Liberté, Egalité, Fraternité ».

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