Editos 2010

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En marche vers Noël, c’est le Temps de l’ « Avent », où les publicités nous harcèlent souvent, le temps des agendas et des jouets pour enfants, qui magnétisent sûr nos esprits « trop pensants » …  On pourrait continuer comme cela longtemps.

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La fête de Noël du 25 décembre, était primitivement dans le monde païen la fête du « Soleil invaincu ». Tout le monde ou presque sait maintenant que Jésus n’est pas né un 25 décembre. Mais, afin de supprimer le culte païen, cette date a donc été choisie au IVe siècle par l’église catholique romaine pour fêter la naissance de Jésus, souvent appelé par la suite « la lumière du monde » peut-être en référence à ce culte, qui sait ?

Pourquoi ne faudrait-il le fêter qu’un seul jour par an ?

Aux yeux du Créateur, nous avons tous la même valeur, la même importance, nous recevons tous le même amour, que l’on soit Juif, Chrétien, Musulman, Bouddhiste, Athée … et peut-être que les plus proches de l’amour universel ne sont pas toujours « ceux qui s’affichent en vitrine »  !!! Sur le terrain, souvent dans l’ombre, des mères Thérésa et des abbés Pierre font un énorme travail et en ces temps de noël, ayons une petite pensée pour eux et un très grand merci. En ces temps de noël, essayons de faire une trêve et prions pour que ces combats d’ « Institutions » religieuses, que plus personne ne supporte, prennent fin.

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Au troisième millénaire, dans un pays « La France » que l’on dit civilisé, des hommes et des femmes meurent de froid et de faim dans nos centres villes ! Profitons de l’instant pour nous interroger, décaper notre cœur et nous transfigurer. Qu’en est-il de l’Amour en ce mois de Décembre 2010 ?

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L’automne et sa féérie de couleurs, des bruns, des marrons, des fauves … Le temps se prête à la nostalgie, à la cueillette des champignons, aux veillées au coin du feu où les marrons craquent dans la cheminée, … C’est un temps qui se prête au ressourcement, un temps où l’on devrait se parler, se rencontrer, se redécouvrir peut-être …

Du 11 au 14 novembre, se sont tenues les 10ème Rencontres méditerranéennes sur le Soufisme (Avignon, Marseille, Montpellier, Nice). Plusieurs conférences ont eu lieu : Les unes avec Faouzi Skali, fondateur du festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde et du forum : « Une âme pour la mondialisation » qui nous a parlé de cheminement spirituel, de Chemin d’Amour et de Connaissance, conduisant à la paix intérieure et au respect de l’autre… D’autres avec Abd al Malik, nominé pour le prix Edgar Faure du meilleur livre politique de l’année, qui évoque l’univers des banlieues et la dimension spirituelle de l’Homme. Les prophéties funestes du « clash des civilisations » y sont battues en brèche et font place à la perspective d’une voie de sagesse conjuguant harmonieusement unité et diversité. L’ensemble Rabi’a, composé de femmes issues d’horizons culturels divers et que l’amour des chants soufis a réunies, nous a fait partager les douces mélodies d’une poésie de l’âme.

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Du 4 novembre au 12 décembre, « Sous le signe d’Averroès », la 17ème édition des rencontres d’Averroès sur Avignon, Marseille, Arles, … centrées sur le monde méditerranéen, avec trois angles d’approche pour questionner les réalités écologiques, terrestres et maritimes, d’un monde méditerranéen en devenir.

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Un sage à la croisée des cultures. Philosophe, médecin, astronome, théologien, homme de loi … De son vrai nom Ibn Rushd, Averroès fut tout cela. Né à Cordoue en 1126, mort en 1198 à Marrakech, cet humaniste avant l’heure, qui a su concilier l’héritage grec et le génie musulman, puisait son érudition aux deux rives de la Méditerranée. Aujourd’hui considéré comme le plus occidental des penseurs arabes, on lui doit la renaissance de la pensée d’Aristote dont il fut le grand commentateur, et une vision très moderne du statut du philosophe face à la religion. Persécuté sur la fin de sa vie, c’est à des juifs et à des chrétiens attachés à conserver et traduire ses œuvres qu’il doit son influence posthume.

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