Les grandes forces de la vie …
Les grandes forces de la vie
Sont en Sagesse et en Esprit
La grande force du bonheur
Est bien cachée au fond du cœur
Sois patience dans le temps
Et garde le ton cœur d’enfant
Sois courageux dans le malheur
Tout Homme commet des erreurs
Sois endurance au bon moment
Rien n’est acquis … rien n’est constant
Sois volontaire et n’aie pas peur
Tout karma finit à son heure
Sois calme au milieu des tourments
Et tu ne seras pas perdant
Sois tolérant et plein d’ardeur
On ne construit dans la laideur
Car la douceur l’emportera
Sur la dureté tu verras
Et cette eau elle effritera
Le rocher que tu vois là-bas
Sois réaliste et en conscience
Ne vieillis pas … reste en enfance
Toujours triomphe l’innocence
Comme l’Amour sur la violence
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Courage …
Ami as-tu courage ? ami as-tu vertu ?
En face du danger comment réagis tu ?
T’es-tu interrogé dans les jours difficiles
Pour savoir oui comment … tu as tenu … fragile
Comment être « courage » en étant menacé
Et que dans la souffrance il va falloir penser
Ses forces rassembler pour lutter sans faillir
Faire face en douceur … en raison … sans haïr
C’est dur de réfléchir dans un calme parfait
Et de savoir doser … sans blêmir … en secret
La boule dans la gorge … un tremblement aux mains
Faisant face à celui qui pense à tuer … certain
Dieu vous demande alors de la lucidité
Vous ne devez subir et dans la fermeté
Faire preuve d’audace et surtout affronter
Et non pas vous enfuir … sans confiance … affolé
On me dit du courage et cela me fait rire
Je ne peux expliquer et je ne saurai dire
Pourquoi dans les conflits je reste imperturbable
J’ai si confiance en Lui qu’on me trouve admirable !
Mais là est la leçon … et vous allez comprendre
Que sans Lui je n’aurais jamais pu me détendre
L’héroïsme est souvent un petit peu divin
C’est Lui qui vous conduit et arme votre « main »
J’en suis bien persuadée … car tel fut mon programme
Dans un état second j’ai traversé des drames
S’il n’avait été là je n’aurais eu courage
Pour faire face seule à un si beau carnage
Pour savoir il faudrait faire une statistique
Mais on en a que trop … assez de logistique
Alors pour moi j’affirme avec raison du cœur
Le courage c’est Lui … Il est sûr … le vainqueur
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Volonté …
Qu’est-ce la volonté ? on en parle beaucoup
Est-elle fermeté … énergie … prête à tout
Est-elle faculté d’exécuter un acte
Ou simple protection pour survivre et se battre
Maître Eckhart … cet ancien … il y croyait déjà
« La volonté peut tout » et bien plus que cela
Et d’ajouter souvent « Non pas je voudrais bien »
Mais « Je veux … oui je veux » ou alors on n’est rien
Seule la volonté nous permet d’avancer
Avec la volonté … on peut se dépasser
« Il te faut les aimer … et fais ce que tu veux »
Le bon Saint Augustin … savait cela … heureux
Discipliner son corps … son cœur et son esprit
Les Grecs savaient le faire … on leur avait appris
Il faudrait que peut être on y revienne aussi
Pour tenter de sauver ce qu’il reste de vie
Car sans la volonté l’Homme n’est qu’un pantin
Qui se laisse porter par le « courant humain »
Et il ne gagnera qu’au prix d’un dur labeur
Calme et sérénité … unité intérieure
Toutefois attention … nous ne devons tomber
Dans l’excès du Cathare … « intégriste drogué »
De certain « cénobite » ou je ne sais trop quoi
Qui souvent trop zélés transgressaient la vraie loi
La volonté s’acquiert … la volonté s’éduque
L’Homme doit maîtriser car il n’est pas eunuque
Faiblesses et passions … faire face au destin
L’eugénisme est en marche … il regagne terrain
C’est l’épreuve qui fait qu’on jauge volonté
Là il faut bien agir … consciemment décider
Comme le fit Dogen ce Bouddhiste éclairé
Qui lâcha le Pouvoir pour chercher « Vérité »
La volonté combat ce qui est « anathème »
Elle parvient souvent à résoudre « problème »
Courage et volonté s’entremêlent un peu
Quand on veut s’en sortir on est plus audacieux
Chercher la Vérité … Acte de Volonté
C’est vouloir pour pouvoir et puis persévérer
Aimer si violemment que c’en est une outrance
Pour trouver l’essentiel par dessus l’apparence
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Solitude …
C’est de solitude qu’on « crève »
C’est de cela que l’on mourra
Il faudrait que le jour se lève
Qu’Il revienne éclairer nos pas
On ne mourra pas de la peste
On ne mourra pas du sida
On est déjà mort sans conteste
Dans cette vie qu’on mène là
Oh ! je ne suis pas pessimiste
Je les regarde voilà tout
Ils tuent le temps … bien souvent tristes
Désespérés … un point c’est tout
Comprendrez-vous un jour cela
La vie c’est bien long quelquefois
Il ne faut pas baisser les bras
Nous cèderions au désarroi
C’est un phénomène nouveau
Ce mal de vivre … un vrai fléau
Il est porteur de tous les maux
Il faudra que l’on ait sa peau
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Le cri …
Le cri … c’est l’âme qui appelle
Il est à tous … il est pour Lui
Le cri … déchirure éternelle
Il est de jour comme de nuit
C’est le cri de l’enfant qui naît
Sortant du ventre de sa mère
C’est le fœtus qui devient vrai
Cordon coupé … poumons pleins d’air
C’est le cri du bébé qu’on laisse
Dans une crèche en d’autres bras
Qui croit qu’ainsi on le délaisse
Que sa mère il ne reverra
C’est même cri en maternelle
Ces jours de rentrée un peu folle
Il ne pensera plus qu’à elle
Dans cet inconnu qu’est l’école
C’est le cri de l’enfant qu’on blesse
Car cet autre il n’a pas compris
Que l’enfant dans sa petitesse
Est pourtant bien plus grand que lui
C’est le cri de l’adolescent
Qui cherche en vain quelques repères
En ce monde vraiment stressant
Perdu au milieu de nos guerres
C’est le cri … premières amours
Un appel à la plénitude
On veux vivre dans le toujours
Et l’on découvre solitude
C’est le cri au bord du suicide
Du jeune qui n’assure plus
Et qui est là face à un vide
L’espérance ayant disparue
C’est le cri du soldat qui meurt
On l’a envoyé pour combattre
Il appelle sa mère en pleurs
Et il est là à se débattre
C’est le cri du désespéré
Qu’on n’a pas le temps d’écouter
En clinique il sera placé
Car il faut s’en débarrasser
C’est le cri du vieillard aphone
Il a tant souffert dans sa vie
Qu’il n’en peut plus … on l’abandonne
Dans ces « mouroirs » … fin de survie
Mais ce cri il peut aussi être
Un cri d’amour … un cri d’espoir
Lorsque la Croix nous fait admettre
Que tout n’est pas forcément noir
C’est alors cri pour la justice
Pour une Paix entre les Hommes
Qui ne soit pas un artifice
Une égalité « vraie » en somme
Le cri d’un Homme qui se bat
Pour tous ces autres qui sont frères
Pour un meilleur … Un au-delà
Qui comblerait de joie la Terre
Car le cri est universel
Car le cri est intemporel
Genèse ou bien Apocalypse
Peu importe … c’est qu’il existe
Cri de l’être … cri passionnel
D’un pauvre humain à l’Eternel
Ce cri il est en vous … en moi
C’est l’Omega de notre Foi
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Larmes …
Larmes de feu
Larmes de gueux
Larmes de pluie
Larmes de Vie
Larmes de Joie
Larmes de Foi
Larmes d’un corps
Larmes de mort
Larmes de sang
Larmes du temps
Larmes de haine
Larmes de peine
Larmes d’amour
Larmes d’un jour
Larme qui naît
Larme de Paix
Toutes ces larmes sont Offrande
Ce sont les larmes de l’Attente
Toutes ces larmes sont Esprit
Ce sont les larmes de la Vie
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L’amitié …
Si par hasard tu es perdu
Si par hasard tu n’en peux plus
Si par hasard tu cherches là
Une main tendue et deux bras
Tu peux ami compter sur moi
Par amitié comme il se doit
Par sympathie … par affection
Par égard et non compassion
Tout est programmé par avance
Le hasard n’est coïncidence
Dans cette vie en mouvement
Il faut vivre l’instant présent
On doit lutter en permanence
S’en remettre à la providence
Et quand on sombre par moment
Il faut se relever céans
Blessé … meurtri … bien trop souvent
Il faut courage cependant
Aide toi … le ciel t’aidera
Mais sache bien que je suis là
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Noël …
Que j’aimerais un jour vivre une nuit très belle
Réaliser un rêve … un vieux rêve d’antan
Qui revient chaque fois que s’approche Noël
Vieux rêve du passé … nouveau rêve présent
Noël c’est une fête et c’est une naissance
Ce n’est pas un buffet ni un sapin garni
Noël ça se prépare et c’est la récompense
Qu’Il nous donne en cadeau à nous grands et petits
Noël c’est un cantique … il se doit véritable
Etoile du Berger dans un beau ciel d’azur
C’est une crèche où dort un enfant dans l’étable
Sur la paille couché … Messager du Futur
Noël ne doit pas être une fête païenne
Où l’argent coule à flot et le champagne aussi
C’est l’enfant qui naissait près de Jérusalem
Une vraie joie au cœur … la Paix dans les soucis
Noël c’est un partage … une douce espérance
Chacun devrait avoir un couvert pour celui
Qui sans manteau dehors n’a pas eu notre chance
D’être au chaud à l’abri près d’un sapin qui luit
Noël c’est une image au-delà de l’étrange
Une mise en commun … une vraie charité
Une communion d’âme en un parfait échange
La tendresse … l’Amour … la solidarité
Ce sont des mots bien sûr mais vous les comprendrez
Ils n’ont aucun pouvoir … ce ne sont que des clés
Pour ouvrir cette porte à vous tous qui cherchez
Comment vivre Noël dans la simplicité
Je suis bien démunie et ne peux que prier
Qu’Il nous rassemble tous en un pèlerinage
Réunissant ainsi aux lieux saints vénérés
Plusieurs générations en un seul témoignage
Dès lors en cette nuit de Noël dont je rêve
Nous irions tous guidés par la nuit étoilée
Et dans ce Monde en feu nous aurions une trêve
Et mon vieux rêve enfin … serait … réalisé
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Spontanéité …
La spontanéité … c’est un mot qui me hante
Il évoque souvent l’enfance et ses matins
C’est un défaut à perdre en cette vie qui chante
La raison … la logique … et la science … enfantin !
On l’admet pour l’enfant … pour lui cela est bien
Mais il faut l’éviter en devenant mature
Et perdre cet état … malheureux Oh combien
Qui livrerait notre âme … il faut devenir dur
Dès l’école on nous dit … il faut se maîtriser
Et étouffer en soi sa personnalité
Pour se fondre en un moule ou pour se protéger ?
Nul ne saurait répondre … une question posée
Cela nous donne un monde où tout est façonné
Où tout est apparence … où tout est fatuité
Un théâtre de vie où il faut falsifier
Ce que l’on pense en fait pour jouer vérité
Cela peut expliquer tous ces visages tristes
Il faut faire attention … il faut se dominer
Contrôler son sourire en étant bons artistes
Pour que les émotions ne puissent pas filtrer
Quant à moi … désolée … je ne veux pas changer
Cela me joue des tours … crée mes difficultés
Mais c’est si important de pouvoir échanger
Avec les autres gens sans avoir calculé !
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Humilité …
L’humilité c’est reconnaître
Qu’un autre peut vous apporter
Ce qui manque … une fenêtre
Ecrasant là votre fierté
L’humilité c’est accepter
Qu’on n’est pas « entier » en naissant
Que seul on ne peut arriver
A tout faire correctement
Oui face à Lui c’est plus facile
De se reconnaître « petit »
Mais devant l’autre si subtil
Notre amour propre il réagit
L’humilité dans une union
C‘est admettre son complément
Et vivre de compréhension
Pour s’épanouir chacun vraiment
Alors l’Homme sera sauvé
De son orgueil démesuré
La Paix de notre Humanité
Est dans ce mot … Humilité
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Sur l’importance d’un sourire …
Sourire qui es tu ? … Sourire que dis tu ?
Doux reflet de notre âme en une main tendue
Pour celui qui le donne il offre le bonheur
Et pour qui le reçoit … il chasse la rancœur
Je comprends aujourd’hui toute son importance
Sa spontanéité donne à l’Homme une chance
Balayant les ténèbres il réchauffe le cœur
Des raillés … des meurtris … des gens dans le malheur
Il se rit de la pluie … enchante les matins
Il éclaire vraiment … cajoleur … enfantin
Parfois incontrôlable il peut être ironie ?
Non je ne pense pas car il est trop gentil
Dans cette vie je crois qu’il est indispensable
Sans lui nul ne peut dire … je suis invulnérable
C’est le rempart si fort de notre « moi » … repli
C’est la lampe qui luit dans notre pauvre vie
Pourquoi a-t-on besoin toujours si fort de lui
Chaque jour … chaque nuit … pour tromper un ennui ?
Est-ce la nostalgie de ce qui est gratuit ?
Notre monde l’oublie … c’est si rare aujourd’hui
C’est pourquoi on le chante en toute humilité
Les enfants … les vieillards … ne peuvent s’en passer
C’est le pain de leur vie qui les aide à rêver
C’est l’aura du « petit » qui veut tout partager
J’aimerais que vous tous dans un fol abandon
Gens venus de partout … de toutes religions
Vous ouvriez vos cœurs … vous tous … à l’unissons
Dans un sourire offert à toutes les Nations
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Le baiser …
Il peut être amical … il peut être caresse
Il peut être banal … il peut être tendresse
Il peut être amoureux … il peut être distant
Il peut être douteux mais il est persistant
Quel qu’en soit le vécu … quel qu’en soit l’origine
Qu’il soit très mal perçu … ou couleur libertine
Il transmet bien souvent … délicate chaleur
Des centaines de mots … il parle avec le cœur
Il peut être léger … il peut être fugace
Il peut être enfantin … il peut être loquace
C’est l’âme qui effleure un doux visage ami
La spontanéité qu’aujourd’hui on bannit
Il peut remercier … il peut être malin
Il peut être pervers … il peut être divin
Mais ce qui est certain … il traverse le temps
Sans prendre aucune ride … ainsi qu’un vert printemps
Qui peut dire en ce jour qu’il n’y prend de plaisir
Qu’il le fuit en courant … ce serait du délire
Il flirte avec la vie … il est toute douceur
Mais quand il donne Paix … là il est le meilleur
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Regards …
Il est des regards de mal être
Il est des regards scrutateurs
Il est des regards qui pénètrent
S’infiltrant jusqu’à votre cœur
Il est des regards si profonds
Que l’on ne peut les soutenir
Des regards qui portent Ton nom
Et qui pourtant nous font souffrir
Il est des regards nostalgiques
Qui vous observent sans pitié
Des regards qui vous décortiquent
Pendant que vous agonisez
Il est des regards qui persuadent
Des regards qui font réfléchir
Des regards qui comme une ruade
Vous blesseront à en mourir
Des regards interrogateurs
Des regards dépourvus de cœur
Qui s’infiltrant à l’intérieur
Peuvent jauger votre malheur
Ils essaient de sonder votre âme
Que veulent-ils connaître enfin
Vont-ils vous décerner un blâme
Ou vont-ils vous tendre la main ?
Peut être voudraient ils savoir
Si vous allez sombrer demain
Si vous croulez de désespoir
Ou si vos intentions sont bien
Oui tout passe dans un regard
La douleur … la mélancolie
L’envie … l’amitié … au hasard
L’Amour … la douceur … l’ironie
Mais dans les moments de souffrance
Où nous appelons « Au Secours »
Il faudrait qu’ils soient … Espérance
Compréhension … Tendresse … Amour