Le Temps de l’Avent
Temps de l’Attente … Temps du Réveil
Le monde est en folie … il marche sur la tête
On est près de Noël … Bien triste la planète
Elle a des soubresauts et pleure bien souvent
Inondant des pays et tuant bien des gens
On est en plein combat du bien contre le mal
On tue pour le pouvoir … cela n’est pas normal
La justice est en crise et cette hypocrisie
On s’y est habitué mais ça ronge la vie
Quand va-t-on les stopper ces mégalos … ces fous
Qui se prennent pour Dieu … qui croient connaître tout
Les Droits de l’Homme sont bafoués à tout moment
Et la famille humaine est en survie souvent
On fait tomber des murs … on ouvre les frontières
Mais on a peur de l’autre et l’on met des barrières
Il y a vingt années Berlin c’était l’espoir
Mais on s’est replié en des « Nations dortoirs »
Ce sont des murs de honte … Ce sont des murs de haine
Que l’on construit en dur comme à Jérusalem
Qu’on construit dans nos cœurs et dans nos sociétés
Si l’on ne veut mourir … il faut se réveiller
Ce moment de l’Attente il revient tous les ans
Le met-on à profit pour faire nos bilans
Repartir à zéro … nettoyer au « karcher »
Les mauvaises pensées grâce à notre « joker »
On est près de Noël et il faut rappeler
L’essentiel de ce mot qu’on tend à oublier
Il signifie « naissance » à un monde nouveau
A un monde plus vrai … à un monde plus beau
A un monde de paix et de fraternité
Qu’au milieu de la nuit l’Ange avait annoncé
Aux bergers qui gardaient dans les champs leurs troupeaux
Et qui saisis de peur tremblaient dedans leurs peaux
On ne sait presque rien sur cet évènement
Et pourtant tous les ans on fait « trêve » un moment
On ne connaît l’année … ni le mois … ni le jour
Mais chaque fois on est envahi par l’Amour
La date du « vingt-cinq » correspond au solstice
La « lumière » renaît et l’instant est propice
Pour sortir de la « nuit » et partager dès lors
Avec ceux qui ont faim … qui ont froid au dehors
Noël dans la Provence est une Pastorale
La crèche et les santons et Frédéric Mistral
Mais Noël dans le monde est-il signe de joie
Quand à chaque seconde … l’Homme tue hors la loi
C’est l’ « Esprit de Noël » que l’on doit retrouver
Pour être enfin soi-même et pouvoir l’approcher
Miracle d’une vie qu’on devrait apprécier
Miracle d’un Amour qui sut tout nous donner
Il faudrait que la joie soit en nous … dans nos têtes
Et nous serions alors ainsi que des prophètes
Rayonnants de celui qui s’était incarné
Tout près de Bethléem en la « nativité »
Aujourd’hui c’est à nous de partager le pain
Avec le malheureux qui souffre et tend la main
C’est à nous d’écouter et surtout de sourire
A cet « autre » incompris qui pleure et qui soupire
Car deux mille ans après que reste-t-il sur terre
De cet enfant « cadeau » envoyé par le Père
Qu’en est-il du pardon … Qu’en est-il de l’Amour
Qu’il avait engendré par sa vie en un jour
C’était en Israël dont on parle souvent
Qu’entre l’âne et le bœuf « Il » nous fit ce présent
Et deux mille ans plus tard l’humain s’entre-déchire
Pour annexer ce bout de terre en plein délire
Profitons de l’instant pour nous interroger
Décaper notre cœur et nous transfigurer
Ce nouveau né devrait influencer nos vies
Pour un nouveau départ éclairé par l’Esprit
Veillée du 11 Décembre 2009
Eglise de Saint Ferréol